Renault Flins : usine symbole des transformations d'une industrie, 1980-2010

Fiche du document

Date

2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

Manufacture

Citer ce document

Vincent Leglaive, « Renault Flins : usine symbole des transformations d'une industrie, 1980-2010 », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.if7l8y


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Cette étude propose de porter 4 regards sur l’usine Renault de Flins, construite en 1952 dans les Yvelines, pour en faire une sorte de symbole de la transformation du modèle industriel taylorien de la seconde moitié du XXe siècle dans les sociétés occidentales, au tournant des deux siècles. Il s’agit d’abord de voir l’usine comme un site industriel d’Europe de l’Ouest qui évolue entre deux crises, de 1980, post chocs pétroliers, à 2010, à la suite des Subprimes, avec tous leurs effets sur le secteur. Ensuite, le deuxième regard chausse les lunettes du Groupe Renault, puisque, de vaisseau amiral de la stratégie industrielle de la RNUR, elle devient peu à peu une usine vieillissante, dont le seul intérêt semble résider dans sa proximité avec le Siège Social, et en butte à des sites plus performants, au sein de l’Alliance avec Nissan. Notre troisième regard s’attache à scruter les horizons qui forment le territoire de l’usine, du local au national : si elle reste un acteur de poids en 1980, en 2010, elle fait figure d’objet d’enjeux qui la dépassent, en termes politiques, environnementaux, médiatiques, démographiques ou sociaux. Enfin, le quatrième regard pénètre au plus près de ses lignes de fabrication, pour souligner combien ses ateliers sont le théâtre d’une mutation profonde du monde du travail. La baisse des effectifs, les nouveaux modes de management ou l’amélioration des conditions de travail ne doivent pas masquer des changements qui se font à bas bruit et impactent profondément l’écosystème de sociabilité que constitue l’atelier. Ces effets conjugués affectent un monde ouvrier qui passe d’une logique collective à une logique d’individuation, posant les bases d’un nouveau contrat social post-taylorien qui tend à rendre obsolète le modèle de l’usine de Flins.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en