A propos d'une célèbre toile peinte (kalamkari) de la collection Riboud au musée Guimet

Fiche du document

Date

2006

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Résumé 0

Un des chefs-d'œuvre de la collection Riboud, offert au musée Guimet en 1990, est un grand kalamkari, c'est-à-dire une toile de coton peinte à la main, à l'aide de mordants et de teintures naturelles, représentant une scène de cour, de toute évidence en Inde du Sud. Très rare par sa qualité, ses dimensions, son ancienneté et surtout son iconographie, cette œuvre est relativement bien connue. Exposée à plusieurs reprises, elle a donné lieu à plusieurs publications, portant essentiellement sur sa datation. L'idée initiale de cet article est de reprendre les grands éléments du débat. Jusqu'alors, tous les arguments avancés étaient d'ordre purement stylistique. Après avoir rappelé les différentes hypothèses, on signale celles qui nous semblaient les plus convaincantes. Mais, d'une manière générale, les facteurs stylistiques paraissent insuffisants et c'est pourquoi on s'est proposé d'étudier plus avant ce qui fait la véritable originalité du kalamkari : son iconographie. En décrivant le mode de représentation et en mettant en parallèle la thématique de la scène de cour avec ce que l'on connaît de la littérature d'Inde du Sud à l'époque pré-coloniale, il est donc possible de proposer une datation et une provenance de l'œuvre qui, en même temps, en éclaire le contexte de création.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en