5 septembre 2023
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Michel Lamboley, « Efficacité énergétique des systèmes de transports urbains en IDF : jusqu’à quelle valeur densifier ? », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.ivii4t
Nous travaillons sur une limite de densité avec la construction d’un modèle d’évaluation de la densification à proximité des stations, pour mettre en œuvre une ligne de métro efficace énergétiquement vis à vis de la voiture (VP). Nous vérifions en premier si le TC (Transport en Commun) est plus efficace que la voiture dans le temps selon un découpage en couronnes concentriques de la région IDF. Deux éléments composent l’efficacité énergétique du voyageur. La consommation spécifique et le taux de remplissage. Le premier élément dépend du progrès technique, le second du trafic. Selon ces deux variables nous examinons l’évolution des efficacités du TC et de la voiture et nuançons selon les espaces et les jours l’assertion de plus grande efficacité du TC vis-à-vis de la VP. Néanmoins, un voyageur n’est pas un habitant. Aussi il nous faut déterminer comment cette évolution des efficacités énergétiques des voyageurs a modifié celle des habitants ce qui invite à mettre en œuvre une méthode multi-échelle de mesure de l’efficacité énergétique du déplacement, intégrant les parts modales et les portées, à partir des mesures de mobilités des enquêtes globales transport. Nous montrons une variation de l’efficacité énergétique du déplacement selon un découpage territorial administratif de l’Enquête Globale Transport (les secteurs EGT). Nous étudions alors si la forme urbaine modifie l’efficacité énergétique. Nous observons que la hausse de l’efficacité énergétique des milieux denses en région IDF dépend des parts modales. Néanmoins, ce n’est pas la densité qui explique cette hausse mais la concentration d’activité au travers de sa relation avec la différence des temps de transport des modes motorisés. L’absence de lien entre densités et parts modales interroge alors la pertinence de la densification à proximité des stations de TC pour augmenter le trafic. Nous faisons alors l’hypothèse d’une relation entre trafic et concentration d’habitants pour une part modale donnée. Ensuite, nous construisons notre modèle en lien avec l’aménagement actuel du territoire en IDF et au besoin de densification auprès des gares. Nous définissons un potentiel de densité à partir de l’efficacité énergétique de voyageurs des lignes du réseau ferré au parisien. Nous déterminons alors des valeurs de l’indicateur