Les langues en contact dans la construction d’une littérature nationale au Québec

Fiche du document

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Christophe Premat, « Les langues en contact dans la construction d’une littérature nationale au Québec », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.iy9bug


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Comment une littérature en situation diglossique peut‑elle émerger ? C’est la question que se pose Rainier Grutman dans un ouvrage minutieusement documenté en remettant en cause la vague notion de bilinguisme qui induit en erreur, indiquant l’idée d’un équilibre entre les langues. En appliquant cette discussion au cas québécois, R. Grutman restitue avec précision les débats que les écrivains, les universitaires et parfois les hommes politiques québécois ont eus pour envisager la particularité de la littérature canadienne d’expression française. Il est temps d’effectuer un travail sociolinguistique sur la littérature à partir de la notion d’hétérolinguisme pour comprendre comment des langues en contact sont perçues dans leur spécificité (p. 10). L’officialisation du français à partir de 1969 change la donne au Canada avec une cohabitation entre le français et l’anglais qui a des effets dans le champ littéraire et dans l’évolution de la littérature d’expression française (p. 14). C’est dans ce contexte que le néologisme « langagement » est créé pour comprendre comment les écrivains perçoivent leur langue (p. 23). R. Grutman s’intéresse en fait à la généalogie de l’hétérolinguisme québécois pour comprendre l’émergence d’une littérature nationale dès la fin du xviiie siècle.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en