Building to dominate. The example of aristocratic residences in the Comtat Venaissin at the end of the Middle Ages. Construire pour dominer. L’exemple des résidences aristocratiques du Comtat Venaissin à la fin du Moyen âge. En Fr

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21 juin 2023

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Coline Polo, « Construire pour dominer. L’exemple des résidences aristocratiques du Comtat Venaissin à la fin du Moyen âge. », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.j0dv59


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L’installation des papes à Avignon en 1309 entraîne des changements dans l’organisation des seigneuries et bouleverse les contours de l’aristocratie comtadine. Elle amplifie la mise en mouvement des aristocrates, en multipliant les opportunités sociales et en intensifiant la logique de conquête des territoires. Ce double processus a accéléré la mobilité ascendante ou descendante de certaines branches des familles aristocratiques installées depuis un temps plus ou moins long dans le Comtat. Cette communication s’attachera à étudier les caractéristiques de l’ancrage territorial de l’aristocratie comtadine à la fin du moyen âge. Son objectif est de souligner comment stratégies d’implantations et prééminence sociale sont étroitement liées. Elle s’articulera autour de trois grands axes : la matérialité des espaces aristocratiques, la spatialisation de la mobilité sociale et enfin l’exemple du rôle des bastides dans la structuration du territoire.Choisir comme lieu de résidence telle seigneurie ou tel quartier plutôt qu’un autre, est une manière de construire son identité, d’ancrer son pouvoir spatialement et d’inscrire le lignage dans un espace qui participe à le distinguer. Leur implantation peut refléter leur implication politique au sein de centres urbains, ou encore leurs alliances matrimoniales. La localisation du bâtiment résidentiel donne également des renseignements sur les liens entretenus avec les autres aristocrates ou encore avec la communauté d’habitants : de la volonté d’intégration à la mise à distance.L’appartenance sociale est donc médiatisée par l’appartenance spatiale. Les aristocrates, au moyen de leur réseau de résidences, occupent l’espace à une double échelle : le lieu de résidence et le territoire au moyen de l’itinérance. Cette multi-résidence rend visible leur pouvoir et leur supériorité sociale. Lorsqu’ils sont absents, les aristocrates délèguent leur contrôle afin d’assurer la permanence de leur domination sur cet espace.Afin de penser ce lien entre ancrage spatial des aristocrates, dynamiques de peuplement, et mise en valeur du territoire, nous développerons l’exemple d’un « habitat-relais » usité dans le Comtat Venaissin : la bastide. Nous nous questionnerons sur la raison de leur développement : Est- ce un mode d’encadrement qui permet aux franges basses de l’aristocratie d’exercer leur domination ? Résultent-elles du morcellement des patrimoines familiaux ou de l’ouverture de l’aristocratie ?

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