Rendre vie aux instruments médiévaux, parcours et recherches d’un luthier de vièles et violes

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28 juin 2018

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Enquête ethnologique sur Les "nouveaux luthiers". Renaissance d'un métier

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Hubert Dufour et al., « Rendre vie aux instruments médiévaux, parcours et recherches d’un luthier de vièles et violes », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.j6rdz1


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Hubert Dufour commence par expliquer son entrée dans le monde de la lutherie. Ainsi, il évoque tout d’abord la culture classique dans laquelle il a grandi et qui a orienté ses goûts musicaux et son intérêt pour le travail manuel, le modélisme en particulier. C’est en 1972, à l’âge de 18 ans qu’il prend connaissance d’un article sur l’école de lutherie de Mirecourt et se rend compte que le métier de luthier correspond à ses aspirations. A Dijon, il a l’occasion de rendre visite au luthier Albert Claudot et lui parle de son désir de rentrer à ’Ecole nationale de lutherie de Mirecourt. Cependant, il apprend qu’il est trop âgé pour intégrer la formation, celle-ci étant réservée aux moins de 15 ans. Il commence alors des études universitaires de sciences naturelles et de biologie mais va les arrêter pour se former chez un ébéniste. En effet, son goût pour la musique traditionnelle folk et le contact avec les instruments de musique de sa famille le décide à changer radicalement de cap. C’est dans ce cadre qu’il rencontre sa compagne, elle aussi en reconversion professionnelle. En 1976, il ouvre un premier atelier de fabrication d’épinettes et de vièles à roue à Dijon. Hubert Dufour souligne que ses connaissances du monde folk lui ont beaucoup apporté, entraide et échanges étant de mise. De plus, il parfait son apprentissage en montrant ses instruments aux luthiers Pierre et Albert Claudot. Par la suite, il s’installe dans le Sud de la France à Rians où dans son atelier, il fabrique essentiellement des violes de gambe et se spécialise dans la musique médiévale en participant à un projet de reconstitution d’instruments anciens Il s’exprime avec passion sur les instruments de musique, leur voix et sur les modèles qu’il utilise, leur fabrication se déduisant à partir de documents iconographiques ou de sculptures. A ce propos, il revient sur une expérience à Chartres où il avait effectué un relevé à partir des sculptures de la cathédrale Notre-Dame pour pouvoir reproduire un instrument qui soit jouable et le plus conforme à sa représentation. L’entretien se poursuit avec la présentation et la description des instruments qu’il a créés. Il évoque également la création de l’UNFI qui regroupe les facteurs d’instruments hors violon et qui promeut selon lui un véritable esprit de partage.

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