Voter en soi et contre les autres. Altérisation raciale et appartenance de classe dans le 18e arrondissement de Paris

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Résumé Fr

Cet article contribue au renouvellement des analyses contextuelles du vote en portant la focale sur les dispositions et les intermédiations électorales dans deux quartiers, l’un populaire et l’autre gentrifié, du 18èmearrondissement de Paris à l’occasion des scrutins présidentiels et législatifs de 2017. L’analyse relationnelle des mécanismes de production des votes dans des groupes sociaux et ethno-raciaux, très inégaux et vivant à proximité, souligne l’importance des dynamiques collectives d’appartenance et des rapports sociaux de classe et de race dans la définition des préférences et affinités politiques. Dans le cas des élections nationales de 2017 au moins, davantage que les médiations instituées du champ politique, ou encore que la campagne médiatique,ce sont les groupes primaires et les affinités sociales et ethno-raciales qui fournissent des clefs d’interprétation du politique.Si bien que la principale intermédiation électorale, à la fois symbolique et pratique, passe par les manières dont les électeurs se pensent et se représentent les autres groupes sociaux, à l’articulation des formes de domination sociale, raciale et politique.

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