Les enjeux de la traduction de 'The Invention of Love' de Tom Stoppard

Fiche du document

Date

21 mars 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Xavier Giudicelli et al., « Les enjeux de la traduction de 'The Invention of Love' de Tom Stoppard », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.j74qrg


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

The Invention of Love, pièce de Tom Stoppard mise en scène pour la première fois et publiée en 1997, brosse le portrait du philologue et poète A.E. Housman, auteur du recueil A Shropshire Lad (1896), à différentes époques de sa vie, tandis qu’il s’enthousiasme pour l’édition et la traduction de la poésie d’Horace, de Properce, de Virgile et de Théocrite, entre autres, et qu’il dresse le bilan d’une vie consacrée à la traduction la plus fidèle possible de ces classiques de la littérature latine et grecque. L’œuvre fait écho aux questionnements de Stoppard sur le rapport entre le passé et le présent et la réécriture des classiques, développés dès Rosencrantz et Guildenstern are Dead (1966). Le texte de la pièce offre une réflexion riche et complexe sur les difficultés que rencontre le traducteur lorsqu’il passe d’un système linguistique à un autre, mais aussi d’un contexte historique et culturel à un autre, plus précisément de la Grèce et de la Rome antiques à l’Angleterre victorienne. Qui plus est, la pièce se rapproche parfois du whodunnit puisqu’il s’agit de choisir LA version originale parmi toutes les copies erronées qui se sont succédé au cours des siècles, ou de tenter de retrouver le texte perdu, dont seulement quelques bribes survivent parce qu’elles ont été reprises de manière plus ou moins fidèle par un autre auteur. Lors de notre travail de traduction de cette pièce, nous nous sommes confrontés à un nouveau passage, une nouvelle version, une nouvelle adaptation, cette fois de l’anglais au français. Si Housman a parfois tâché de rendre les vers d’Horace en pentamètres iambiques, pouvons-nous faire de ces pentamètres des alexandrins rimés ? La traduction à quatre mains s’est apparentée à une série de choix d’adaptation, que nous avons souhaité tester à l’épreuve de l’oralité avec un metteur en scène. Nous proposons de revenir sur cette expérience de traduction à plusieurs d’une pièce de théâtre qui elle-même a pour sujet la traduction de textes classiques et de rendre compte des stratégies employées pour adapter à notre tour les versions des classiques latins proposées par Stoppard.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en