2017
Cairn
David Talbot et al., « Le secteur de l’aluminium en quête de légitimité et d’influence : les ententes volontaires sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre au Québec », Entreprises et histoire, ID : 10670/1.j8dd41
Au début des années 2000, le Gouvernement du Québec a négocié avec les acteurs du secteur de l’aluminium des ententes volontaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Pour les autorités gouvernementales, ces accords permettent généralement de pallier le vide institutionnel en la matière. Cependant les raisons qui motivent la participation des entreprises sont plus complexes à interpréter. À partir de deux études de cas menées auprès d’entreprises du secteur de l’aluminium, cet article analyse le processus institutionnel ayant mené à l’adoption des ententes volontaires. Les bénéfices environnementaux, humains et politiques des ententes sont également analysés. Cet article permet de mettre en lumière l’engagement symbolique des alumineries, de même que les bénéfices relativement négligeables des ententes sur l’environnement et les négociations politiques. Il aborde également une dimension négligée dans les recherches précédentes concernant les bénéfices liés à la mobilisation des employés et à l’expérience dans la gestion des problématiques climatiques.