Energy-efficiency in the housing sector : Behavior changes and diffusion of energy-efficient technologies Efficacité énergétique dans le résidentiel : diffusion et enjeux des changements comportementaux En Fr

Résumé En Fr

The goal of this thesis is to investigate a crucial question, which has raised in the recent years both in policy and in economic literature; that is, the energy efficiency paradox in housing sector and the role of the behavioral change in shaping the energy consumption process. Identifying the barriers that stand in the way of the reduction of energy consumption in France, and of the national adoption of recent energy efficient technologies, has huge implications, as behavioral insights drawn from conventional policy instrument may complement and improve the effectiveness of future policy interventions. Thus, through both country- and household-oriented approaches, this thesis provides fresh empirical evidence of (i) the determinants of energy renovation behavior in France; (ii) the effect of financial aid supporting energy renovation; and (iii) the rebound effect, which ultimately fuels the energy efficiency paradox and deters energy renovation behavior.

L'objectif de cette thèse est d'étudier une question cruciale, soulevée ces dernières années à la fois dans la littérature politique et économique, à savoir le paradoxe énergétique dans le secteur résidentiel et le rôle des changements comportements dans le processus de consommation d'énergie. L'identification des barrières faisant obstacle à la réduction de la consommation d'énergie en France et à l'adoption nationale et massive des technologies récentes d'efficacité énergétique a d'énormes implications, car les connaissances comportementales tirées des instruments politiques conventionnels peuvent compléter et améliorer l'efficacité des futures interventions politiques. Ainsi, à travers des approches aux échelles micro et macroéconomique, cette thèse fournit de nouveaux résultats empiriques concernant (i) les déterminants du comportement de rénovation énergétique en France ; (ii) l'effet des aides financières de soutien à la rénovation énergétique ; et (iii) l'effet rebond, qui alimente finalement le paradoxe énergétique et entrave une rénovation énergétique de masse.