Un néo-rural fait part de ses connaissances des plantes comestibles et des champignons dans les Alpes-de-Haute-Provence

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10 juillet 1998

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Enquêtes ethnobotaniques dans les Alpes-de-Haute-Provence

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Magali Amir et al., « Un néo-rural fait part de ses connaissances des plantes comestibles et des champignons dans les Alpes-de-Haute-Provence », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.jhn1q3


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L’informateur, boulanger de métier, est originaire de la région lyonnaise urbaine, avec des grands parents qui étaient paysans en lozère. Il parle du désir qu’il a eu de venir vivre dans les Alpes-de-Haute-Provence et des connaissances qu’il a acquises concernant les plantes sauvages comestibles et les champignons. Il déclare que le goût du contact avec la nature lui est venu grâce à ses grands parents. Aujourd’hui, il ramasse principalement, dans son environnement proche, des petits gris, des baveux et des lactaires délicieux (sanguins et safrané), des girolles, qu’il fait sécher quand il en trouve beaucoup. Concernant les salades sauvages, il cite la doucette, les pissenlits, la mâche sauvage. Il cueille aussi les myrtilles qu’il transforme en confiture. Dans les plantes aromatiques, il ramasse le thym (en fleurs), le romarin, le tilleul, le laurier et explique que ses parents utilisaient exclusivement la menthe en tisane et, à l’occasion, les fleurs séchées de bouillon blanc pour le mal de gorge. Il précise qu’il n’a pas pour habitude d’utiliser les plantes pour se soigner et ne fait pas non plus de liqueurs, mais connaît certaines recettes, comme celle du vin de noix. Il parle ensuite de la “plosse” (épinette noire, sorte de prunelle) qu’il avait goûté enfant et d’une sorte de petite groseille appelée “ballon” (groseillier à maquereaux) qui devient jaune une fois mûre. Il se souvient que ses parents utilisaient le genêt en balai pour nettoyer les écuries ou les étables. Il cassait aussi les noix et les noisettes pour ses grands-parents. Il dit avoir de l’huile essentielle de lavande qu’il respire en cas de rhume. Il nomme aussi l’huile essentielle de santoline (petit cyprès) fabriqué par le distillateur Monsieur Biot (Aubar), qu’il avait donné aux enfants pour les “vers”. Il parle de la sauge et la coriandre qu’il utilise uniquement pour la cuisine. Enfant, il se souvient que ses parents utilisaient l’arnica en teinture mère contre les coups, et que quelqu’un du village utilisait la bourrache pour l’eczéma. L’entretien se termine par une discussion sur la façon il conçoit la promenade, associée ou non à la recherche d’une plante ou d’un champignon.

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