Sémiotique du déjà-vu et réflexions épistémologiques

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5 décembre 2023

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info:eu-repo/semantics/openAccess , CC BY-NC-ND 4.0




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Henri BERGSON et al., « Sémiotique du déjà-vu et réflexions épistémologiques », Revue Actes Sémiotiques, ID : 10670/1.jj0o6y


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Le déjà-vu est un objet qui révèle et problématise un passage épistémologique délicat entre sémiotique du discours et sémiotique de l’expérience. Une des options permettant de répondre à cette difficulté semble être de considérer une sémiotique écologique – plus englobante –, qui intègrerait l’historicité et la contingence au sein d’une adaptation « risquée ». Dans ce cadre, si le travail de la différence et de la répétition pose « l’émergence » devant la « réciprocité » et que le travail de la permanence et du changement révèle l’importance d’une « confiance » émancipée « d’authenticité », alors le travail de la multiplicité et de la singularité fait prévaloir la « plasticité » sur la « combinatoire ». Ainsi, en envisageant la vie du sens depuis les notions d’émergence, de confiance et de plasticité, cet effort dialectique permet de concevoir les significations comme l’excédent d’un processus adaptatif qui, dans l’entrelacs du conscient et du non-conscient sur fond d’imprédictibilité, vise une continuelle réduction de l’imprévisibilité.

The déjà-vu is an object that reveals and problematizes a delicate epistemological transition between the semiotics of discourse and the semiotics of experience. One option for dealing with this difficulty seems to be to consider a more encompassing ecological semiotics, which would integrate historicity and contingency within a “risky” adaptation. Within this framework, if the work of difference and repetition places “emergence” ahead of “reciprocity”, and the work of permanence and change reveals the importance of a “trust” emancipated from “authenticity”, then the work of multiplicity and singularity gives precedence to “plasticity” over “combinatoriality”. Thus, by considering the life of meaning from the notions of emergence, trust and plasticity, this dialectical effort enables us to conceive of meanings as the surplus of an adaptive process which, in the intertwining of the conscious and the non-conscious against a backdrop of unpredictability, aims for a continual reduction in unpredictability.

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