Berlioz et Cellini, des Mémoires au livret d'opéra

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2004

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Bien que l’œuvre artistique de Benvenuto Cellini fût largement méconnu dans la première moitié du XIXe siècle, le succès de ses Mémoires, édités pour la première fois en 1728, lui valut une très grande popularité dont l’écho se répercute chez la plupart des écrivains contemporains de Berlioz. De Stendhal à Lamartine, on voit se construire une image stéréotypée de l’artiste de la Renaissance, à laquelle le livret de l’opéra n’adhère que superficiellement. Les rapprochements qu’il est possible de faire entre les œuvres d’Auguste Barbier, qui en fut l’auteur avec de Wailly et Vigny, mettent en évidence un questionnement sur la fonction de l’artiste et ses liens avec la société, qui se réfère directement à la Monarchie de Juillet. En dépit de la campagne de presse qui imputa en grande partie l’échec de l’opéra à ses invraisemblances et à ses infidélités aux Mémoires de Cellini, ce livret représente l’une des rares tentatives du Romantisme français pour recharger efficacement l’histoire du XVIe siècle italien d’une signification contemporaine.

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