1992
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Michel Detay et al., « 15. - Etude qualitative et quantitative de l’effet de berge : application à la nappe alluviale de Flins-Aubergenville », Journées de l'hydraulique, ID : 10670/1.js89jv
Depuis 1989, à l’initiative de la Lyonnaise des Eaux-Dumez (LED), un programme de recherche consacré à l’effet de berges a été entrepris avec l’École des Mines de Paris (CIG), l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (AESN) et l’Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire (IPSN). Il a pour objectif d’étudier dans le détail le transfert de polluants entre une rivière et la nappe alluviale connectée répondant ainsi, à une préoccupation majeure des gestionnaires de l’eau. En effet, ces aquifères fournissent, en Seine-Normandie, plus de 50 % de l’eau potable destinée aux collectivités. Cette communication présente brièvement le programme de recherche et donne un aperçu des résultats acquis. L’étude entreprise intéresse trois familles de polluants : • l’azote, du fait de l’augmentation sensible des teneurs en nitrates dans les cours d’eau, en particulier en Seine en aval de la station d’épuration d’Achères ; • des radioéléments, issus des rejets normaux ou accidentels d’une installation nucléaire (Co, Cs, Ag, Sb, I, Sr, Cs, Ru, Te) ; • des pesticides (Atrazine et Simazine) dont il a été détecté des concentrations importantes au printemps dans les aquifères et les cours d’eau des zones cultivées. Les premiers résultats montrent, notamment, une activité biochimique importante dans les premiers centimètres de boues de Seine ainsi qu’une épuration notable dans les premiers mètres de berge.