21 janvier 2013
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Mazorco Irureta Graciela, « Bases filosóficas para hacer otro mundo posible », Polis, ID : 10670/1.juia11
Les propositions de changement paradigmatique issues de la postmodernité laissent entrevoir une réalité différente de celle conçue par la philosophie euro-anthropocentrique, mais souffrent de l’absence de fondements ontologiques qui rendraient possible un monde sans asymétries. Ainsi, ils restent fonctionnels pour le système lequel, afin de se préserver, flexibilise sa rigide épistémologie positiviste en prétendant unir le sujet et l’objet, tout en continuant de percevoir la réalité comme un « là-bas externe » et revendique de manière anthropocentrique la dichotomie entre la nature et la culture. Pour rendre possible un autre monde sans antagonismes ni hiérarchies, l’ontologie de l’unité affirme que l’être humain contient la réalité, dans sa propre forme et essence, différent-semblable, sans anthropocentrisme, à celle de n’importe quel autre être. Ergo, la cosmonaissance (sic) correspond au processus visant à s’appréhender soi-même comme un tout – étant donné que chaque être correspond à une réalité ou totalité – en utilisant non seulement la raison, mais aussi tout le potentiel et toutes les énergies de l’être humain intégral, qui est humain, naturel, cosmique et total.