(Bien?) s’alimenter en ultra-endurance. Pratiques et cultures alimentaires chez les ultra-trailers

Fiche du document

Date

23 octobre 2019

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes



Citer ce document

Guillaume Routier et al., « (Bien?) s’alimenter en ultra-endurance. Pratiques et cultures alimentaires chez les ultra-trailers », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.kcep69


Métriques


Partage / Export

Résumé En

En 2016, la France comptait environ 34,5 millions d’adeptes de sports de nature (Lefèvre & Routier, 2016). Parmi ces derniers nous comptabilisons environ 1 million de pratiquants de trail running. De ses versions courtes et ludiques à celles longues et difficiles, le trail running connaît aujourd’hui un engouement certain accompagné par le développement d’une offre de course fleurissante. Pourtant cette «massification» du trail et de l’ultra trail n’est pas sans poser de questions tant l’activité impose de contraintes, notamment physiologiques, aux coureurs. S’engager sur un ultra trail nécessite donc de connaitre suffisamment de paramètres (matériels, alimentaires, psychologiques, etc.) pour anticiper toutes défaillances. Ce processus de construction des connaissances en ultra-endurance doit être entendu tant du point de vue de la technique (foulée, matériel, etc.), de la préparation physique, de la qualité du sommeil (Hurdiel et al., 2015) et de l’alimentation (Lièvre et et al., 2018) aux différentes phases de course (avant, pendant et après) afin d’être finisher. Cette contribution, basée sur les premiers résultats (quantitatifs et qualitatifs) exploratoires récoltés en 2019, s’intéresse aux pratiques alimentaires des coureurs d’ultra-trail et à l’examen socio-culturel du processus de construction de leurs connaissances en la matière. Au-delà des pratiques, elle vise à appréhender les connaissances, habitudes, rituels, ou encore les goûts tout autant que les influences marketing et qui les sous-tendent afin d’appréhender les logiques des pratiques (connaissances et compétences) en tant que logique pratique; car «la pratique a une logique qui n’est pas [nécessairement]celle de la logique» (Bourdieu, 1994)

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en