Taxation décimale et frontières politiques en France aux XIIIe et XIVe siècles

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1990

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Jean-Daniel Morerod, « Taxation décimale et frontières politiques en France aux XIIIe et XIVe siècles », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.kgk5gs


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Résumé Fr

La décime concerne presque tous les pays de la chrétienté aux XIIIe et XIVe siècles, soit que l'Église la perçoive à son profit, soit qu'elle la concède aux souverains. La typologie des sources décimales en rend compte : lorsque c'est l'Église qui reçoit le produit, on ne trouve comme documents que les comptes et les montants perçus varient; lorsque c'est une administration royale, il y a rédaction de rôles de la taxe et les montants se figent. C'est ce qui s'est passé avec le roi de France, bénéficiaire exclusif des décimes levées dans son royaume : des sources homogènes permettent de circonscrire une «zone française», à taxe fixe depuis le début du XIVe siècle, plus vaste que le royaume et correspondant à l'ensemble des diocèses dont le roi obtenait la décime. À l'intérieur de cette zone, il est possible de mettre en évidence une différence importante de pression fiscale (la décime est moitié moins forte dans le Midi que dans le Nord), qui reflète dans doute une différence d'emprise du pouvoir royal.

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