20 février 2024
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Eugen Schoenfeld, « Privatization and Globalization: A Durkheimian Perspective on Moral and Religious Development », Archives de sciences sociales des religions, ID : 10670/1.kj775x
Depuis quelques années la sociologie des religions s’intéresse aux concepts de « privatisation » et de « globalisation ». La privatisation a été le plus souvent associée à l’« égoïsme » tel que défini par Durkheim, et considéré de ce fait comme socialement dysfonctionnel, tandis que de son côté, la globalisation était vue comme éminemment fonctionnelle. Or une lecture attentive de Durkheim montre que ces deux phénomènes ne sont en fait que les deux faces d’une même réalité : loin d’être simplement égoïsme, la privatisation serait une des formes d’expression du « culte de l’individualisme ». L’auteur suggère dans cet article, toujours dans une perspective durkheimienne, que ces deux phénomènes font partie des mécanismes et des processus nécessaires au développement de la morale, au progrès des idées de justice et de morale. Il termine sur une brève analyse des liens entre privatisation et anomie.