Figures de la singularité

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18 septembre 2018

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Rémi Astruc et al., « Figures de la singularité », Presses Sorbonne Nouvelle, ID : 10670/1.kjz8h2


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Qu'elle soit une valeur, un mythe, une idéologie moderne ou la garante d'un nouveau réalisme libre de toute idéologie, la singularité est toujours un parti-pris. Ainsi la singularité du Robinson de Defoe fait-elle oublier l'invraisemblance psychologique flagrante de sa performance solitaire et forge-t-elle le rêve démiurgique moderne de l'individu auto-suffisant et autonome. Le parti pris peut être nominaliste - car le nominalisme (Occam, Mauthner, Stirner, Nietzsche…) ne connaît d'objets que particuliers -, subjectiviste (Rousseau, Goethe…), esthétique (Huysmans, Wilde, Barrès…), nationaliste (Barrès encore…) ou prendre la forme d'une stigmatisation assimilant génie et folie, exception et idiotie… Les Figures de la singularité explorent l'aspect nominaliste jusque dans ses variantes « quelconques » (Clément Rosset, G. Agamben) et la philosophie du sujet de l'époque idéaliste jusque dans ses conséquences solipsistes (Fichte). Elles s'intéressent à la singularité biographique et narrative de l'époque moderne et à la diversité de ses incarnations : artistes créateurs d'eux-mêmes, rebelles, dissidents… Comme aurait dit Nietzsche, c'est un thème pour chacun et personne, au croisement de la philosophie, de la littérature et de l'imaginaire collectif.

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