La commanderie de Saint-Jean du Mayet-d’Ecole (Allier). Étude archéologique et anthropologique de la chapelle Saint-Jean-Baptiste et du cimetière: Rapport de fouille archéologique programmée

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2003

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d'Agostino Laurent et al., « La commanderie de Saint-Jean du Mayet-d’Ecole (Allier). Étude archéologique et anthropologique de la chapelle Saint-Jean-Baptiste et du cimetière: Rapport de fouille archéologique programmée », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.korlnk


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Dans la perspective d’étudier la morphogenèse des commanderies des ordres religieux militaires au Moyen Age dans le cadre de la région Auvergne, le recensement des sources archivistiques, planimétriques et archéologiques les concernant avait donné lieu en 2002 à la rédaction d’un rapport de prospection thématique. La documentation et les vestiges conservés sur le terrain avaient orienté les recherches vers une étude archéologique de la commanderie des hospitaliers de Saint-Jean du Mayet-d’Ecole (Allier), perspective renforcée par l’opportunité offerte par une restauration de l’édifice, en cours.La commanderie du Mayet, dont subsiste le corps de logis, a connu une forte dégradation de son bâti depuis le début du XIXème siècle. Le cadastre de 1813, confronté avec les procès-verbaux de visite de l’époque moderne, permettait d’appréhender largement le plan de l’édifice et la répartition des bâtiments, ainsi que leurs fonctions ; ces différentes sources montraient notamment la coexistence de deux édifices de culte sur le site, phénomène peu fréquent dans la région, et plusieurs indices indiquaient la possibilité de l’agrandissement ou du remplacement d’une chapelle devenue trop petite pour assurer le service religieux du village du Mayet, malgré l’absence de fonctions paroissiales pour cette commanderie.Une première série de sondages avaient été ouverts sur le site en 2002, afin de vérifier les données des sources écrites, et de localiser dans un premier temps la chapelle Saint-Jean-Baptiste, encore conservée en 1813 et détruite vers 1850. La découverte lors des sondages d’une maçonnerie liée à cette chapelle, mais aussi d’inhumations situées à son chevet, à l’emplacement connu comme celui d’un bâtiment agricole de la basse cour de la commanderie à partir du début du XVIIème siècle, mettant en évidence l’existence d’un cimetière à cet emplacement à une période antérieure et son abandon, encourageait la poursuite des recherches sur le site afin de préciser l’évolution de cette zone et peut-être de retrouver la seconde chapelle de la commanderie. Cette perspective permettait d’envisager de plus amples informations concernant la chronologie du site.

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