Jouve, poète européen: Cahiers Pierre Jean Jouve, n° 1, 2009

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18 mars 2010

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Béatrice Bonhomme et al., « Jouve, poète européen: Cahiers Pierre Jean Jouve, n° 1, 2009 », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.kp3yt8


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Textes réunis par Béatrice Bonhomme et Jean-Yves Masson, avec la collaboration de Laure Himy-Piéri, Tristan Hordé et Jean-Paul Louis-LambertÉditions CalliopéesISBN : 978-2-916608-10-5Prix : 25 eurosPierre Jean Jouve est né à Arras en 1887. Avant la première guerre mondiale, il subit l’influence unanimiste ; durant la guerre, il vit une grande amitié avec Romain Rolland et écrit des œuvres généreuses et pacifistes qu’il sera amené, à partir de 1921, à considérer comme inauthentiques et à renier. Le poète vient, en effet, de rencontrer la psychanalyste Blanche Reverchon qui lui découvre les abîmes de l’inconscient humain. Son œuvre en sera définitivement marquée, car il associe aux mystères de la psychanalyse, la révélation d’une poésie d’essence spirituelle et chrétienne, développant désormais une forme de mystique érotique. Il écrit alors de hauts chefs-d’œuvre, les romans Paulina 1880, Le Monde désert, Hécate, La Scène capitale, et les livres de poèmes Les Noces, Le Paradis perdu, Sueur de Sang, Matière céleste.Pendant la seconde guerre mondiale, certains de ses recueils, comme La Vierge de Paris montrent un fort engagement contre l’Europe nazie. Les dernières années de l’œuvre – de Diadème à Moires – proposent une écriture plus sereine à travers le paysage d’une « Chine intérieure », et permettent des lectures originales de grandes œuvres poétiques et musicales, Tombeau de Baudelaire, Le Don Juan de Mozart, Wozzeck. Pierre Jean Jouve, mort en 1976, laisse une œuvre essentielle.Ce premier numéro des Cahiers Pierre Jean Jouve, intitulé Jouve, poète européen, donne la mesure des relations du poète avec quelques-unes des grandes figures de l’Europe littéraire et met l’accent sur la dimension comparatiste de son œuvre. Il n’y est pas question de mondanités, mais on y observe comment un poète français forge sa propre poétique sur l’écoute et l’intégration de l’altérité que constituent les figures différentes, et les langues diverses, ici évoquées. Certaines des évolutions les plus modernes de la poésie française, et les plus remarquées, étaient déjà présentes, très tôt, dans les traductions de Jouve.Table des matièresRemerciementsNoticePréfaceI. Actualité de Pierre Jean JouveChristian Hubin, Qui ne répond à rienPaul Godard, Jouve, une pérennitéHeather Dohollau, Jouve et le Matin des OiseauxJames Sacré, Matière : un mal être émerveilléAlain Suied, L’écriture de la chairJacques Ancet, Jouve « inactuel »Lorand Gaspar, Jouve m’a accompagnéOlivier Apert, Pourquoi je n’écris pas (sur) Pierre Jean JouveMarie Étienne, Ce que je suisClaude-Louis Combet, La grandeur de l’œuvre de JouveJ.-P. Gavard-Perret, Jouve, la vision de la femmeJehan Despert, Vous avez dit Jouve ?Thérèse Dufresne, Paulina 1880, L’amour : la liberté, un corps à corps avec la religionII. Présence de Pierre Jean-Jouve.Dessins de Serge PopoffIII. Notes de lectureLaurence Teper, Relectures de Pierre Jean Jouve, I et IIMuriel Pic, La Revue des Lettres ModernesJérémie Berton, Benoît Conort, Mourir en poésieJean-Paul Louis-Lambert, Pierre Jean Jouve, Lettres à Jean PaulhanBéatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert, Wanda Rupolo, Pierre Jean Jouve et l’Italie, une rencontre passionnéeIV. Cahier de contributions critiquesMuriel Pic, La traduction des mystiques et l’écriture de l’intraduisibleJérémie Berton, Le Combat de Tancrède et Clorinde de Pierre Jean Jouve ; Réécriture ou transpositionNatacha Lafond, Nerval et Berg dans le lyrisme jouvien. Mémoires (1909) et Debussy, Poésie X-XI (1956-1966), Derniers écrits (1974-1976)Christiane Blot-Labarrère, Présence de l’Autriche chez Pierre Jean Jouve. Autour d’HécateLéa Coscioli, Quelques points de rencontre entre Pierre Jean Jouve lecteur et FreudCaroline Andriot-Saillant, « Avec humilité » écrit le poète dément : la référence commune à Hölderlin chez Pierre Jean Jouve et David GascoyneLaure Himy-Piéri, Pierre Jean Jouve, traducteur des Sonnets de ShakespeareWanda Rupolo, Giacomo Prampolini et la littérature française : ferments du sacré chez Pierre Jean JouveMyriam Watthee-Delmotte, La Toscane dans l’imaginaire romanesque jouvienÉric Dazzan, L’Italie dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve : la lumière des images, la figuration d’un drame métaphysiqueBenoît Conort, Pourquoi pas... Dante ?Laure Himy-Piéri, Quelques réflexions sur Jouve traducteur d’UngarettiJean-Paul Louis-Lambert, Jouve et les Stigmatisé(e), Une fiction détective. L’invention de « Lisbé »Béatrice Bonhomme, Pierre Jean Jouve, la « conversion » de 1924 ou la quête du sacré : la place des mystiques italiens

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