Il n'y a pas d'images solitaires : à propos des sorties d'usine comme cas de Pathosformel

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20 septembre 2018

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Camille Richert, « Il n'y a pas d'images solitaires : à propos des sorties d'usine comme cas de Pathosformel », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.kqys7v


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Des œuvres d’art, l’historien d’art Hans Belting disait qu’en nous elles produisent des effets de rémanence. À toute image mentale qui nous obsède et nous revient correspondrait une image-objet, issue d’une « réserve iconique commune aux spectateurs d’une époque » (Hans Belting, Pour une anthropologie des images).De la rémanence, il semble y avoir jusque dans les œuvres d’art contemporain traitant du travail, de ses gestes et de ses modes. À écrire l’histoire de ce motif, on se rend compte que des images plus anciennes ont mâtiné l’inconscient collectif des artistes contemporains. La sortie d’usine filmée par les Frères Lumière en 1895 fait partie de ces images rémanentes qui innervent l’art contemporain depuis les années 1960.Il n’y a donc pas d’images solitaires, à en croire Belting, lui-même lecteur d’Aby Warburg : les images renfermées dans les œuvres d’art ont des racines qu’en tant qu’historien·ne·s d’art il est fondamental de déceler. À travers plusieurs œuvres traitant de la sortie d’usine, il est possible de mettre à l’épreuve la notion de Pathosformel dessinée par Warburg dans les années 1920 et de l’appliquer non pas à un corpus d’émotions, mais de suspension des gestes : comment et pourquoi continue-t-on à filmer et à faire œuvre de la fin de la journée de travail ?

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