L’habitat groupé laténien de Verdun-sur-le-Doubs : nouvelles données sur le second âge du Fer et le début de l’Antiquité dans le secteur dela confluence Saône-Doubs-Dheune. Rapport de fouille programmée 2022

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2022

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Emmanuel Hamon et al., « L’habitat groupé laténien de Verdun-sur-le-Doubs : nouvelles données sur le second âge du Fer et le début de l’Antiquité dans le secteur dela confluence Saône-Doubs-Dheune. Rapport de fouille programmée 2022 », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.kx6961


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La campagne 2022 a pris la forme de sondages exploratoires. Les trois fenêtres investies, aux lieux-dits Petit Chauvort et En Semard, offrent des résultats essentiels à la compréhension des limites de l’habitat gaulois et à la perception des dynamiques d’occupation de la plaine alluviale sur la longue durée. La fenêtre principale (secteur 3) a permis l’exploration d’un ensemble d’enclos fossoyés imbriqués repérés au cours des prospections magnétiques extensives de 2021. Les éléments les plus marquants du secteur concernent une série d’aménagements vraisemblablement liés à la gestion de l’eau. Ils pourraient témoigner de l’existence d’un établissement rural. D’un point de vue chronologique, on distingue deux horizons principaux. Le premier est daté de LT C-D et le second de la fin du Ier, voire du début du IIe s. ap. notre ère. La découverte d’un cuvelage de puits, dont le TPQ à -170 fournit par dendrochronologie, interroge sur une possible occupation de la zone contemporaine des premiers temps de l’habitat groupé. Un autre sondage (secteur 4), d’une surface ne dépassant pas les 200 m², était destinée à la reconnaissance du quartier sud de l’habitat groupé laténien. Il a permis la découverte d’une zone assez densément structurée, présentant deux états distincts. Le secteur est principalement marqué par un ensemble de tranchées profondes, dont le comblement est chargé en microcharbons de bois et en éléments de terre à bâtir carbonisés. Si la surface réduite du sondage ne permet pas pour l’heure d’assurer la reconstitution des édifices mis aux jours, l’aménagement pourrait révéler l’existence d’un type de construction jusqu’alors inconnu sur le site, ancré au moyen d’imposantes tranchées de fondation. D’un point de vue chronologique et malgré le fait que les études définitives des ensembles de mobilier soient encore en cours, les premiers résultats témoignent d’un faciès typochronologique classique d’une occupation datée entre LT C2 et LT D1b.

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