On engliscre spræce? Old English and the politics of intralingual translation

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30 mai 2023

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Tom Birkett, « On engliscre spræce? Old English and the politics of intralingual translation », Palimpsestes, ID : 10670/1.kxnr91


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Résumé En Fr

The idea that translation from Old to Modern English involves “updating” within the same language—rather than what Jakobson calls “translation proper”—is a pervasive one. In this article I argue that this “interlingual fallacy” still conditions the ways in which the language and early medieval period are represented in the public sphere today. Focussing on two high-profile engagements with the language—Seamus Heaney’s Beowulf and Paul Kingsnorth’s shadow language in his novel The Wake—, I argue that the intralingual fallacy has had the dual effect of marginalising the act of translation as a site of cultural exchange, and limiting the possibilities for interrogating those productive issues it shares with interlingual translation. Several examples are given of recent projects that set out to problematise this narrative of intralingual transfer, and that present a way forward for further integrating Old English into the contemporary discourse on translation.

L’idée que la traduction du vieil anglais vers l’anglais moderne n’est qu’une « modernisation » d’une seule et même langue et non une « traduction proprement dite », au sens où l’entend Jakobson, est une idée largement répandue. Dans cet article, je souhaite montrer que cette notion est linguistiquement fausse et qu’elle conditionne, encore de nos jours, l’image que le public a de cette période du haut Moyen Âge et de sa langue. En m’intéressant à deux projets importants qui convoquent le vieil anglais, le Beowulf de Seamus Heaney et le langage inventé dans le roman The Wake de Paul Kingsnorth, j’analyse comment cette notion trompeuse de traduction intralinguale a eu pour effet de réduire l’acte traductif à un échange culturel et a empêché qu’on aborde les riches problématiques qui traversent la traduction interlinguale. Je présente ensuite plusieurs exemples de projets récents qui visent à problématiser ce récit d’un transfert intralingual et qui font avancer l’idée que la traduction du vieil anglais doit être partie prenante du discours contemporain sur la traduction.

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