La puissance française sous le Front populaire : le regard des Belges francophones

Fiche du document

Date

2004

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Catherine Lanneau, « La puissance française sous le Front populaire : le regard des Belges francophones », Guerres mondiales et conflits contemporains, ID : 10670/1.kziaa4


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La puissance française sous le Front populaire : le regard des Belges francophonesL’opinion belge francophone, intimement liée à la France, a-t-elle perçu un déclin de la puissance française à l’époque du Front populaire ? Aux attaques incendiaires mais parfois nuancées des plus conservateurs répondent les analyses pondérées voire bienveillantes des centristes et les désillusions de la gauche socialo-communiste, hors les socialistes nationaux. Ces jugements sont conditionnés par le tournant d’octobre 1936 : non-intervention dans le conflit espagnol, amélioration de la situation intérieure française, adoption par la Belgique d’une politique extérieure dite d’ « indépendance ». Cependant, presque tous constatent que Paris démarque la diplomatie britannique et atteint le paroxysme de l’inexistence politique en mars 1938 : au moment de l’ Anschluss, elle est en effet sans gouvernement.

La puissance française sous le Front populaire : le regard des Belges francophonesDid the Belgian francophone opinion, in close contact with France, perceive a decay in French power under the Popular Front ? The inflammatory but sometimes nuanced attacks of the most conservative elements were answered by the balanced and even well disposed voices of the centrists and by the bitter disappointment of the socialist-communist fold (except the « socialistes nationaux »). Those judgements were conditioned by the turning point of October 1936 : non-intervention in the Spanish conflict ; improvement in French domestic conditions ; and the adoption by Belgium of a so called independent foreign policy. However, it is apparent that Paris was now blindly following in the steps of British diplomacy and would reach a climax of political non-existence : in March 1938, at the time of the Anschluss, France had no government.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en