Contre une lecture antinomique de Rue "Ordener, Rue Labat"

Fiche du document

Date

2021

Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Sujets proches Fr

Ruelle

Citer ce document

Marta Segarra, « Contre une lecture antinomique de Rue "Ordener, Rue Labat" », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.ld90pm


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Françoise Collin affirme dans son analyse de Rue Ordener, rue Labat 1 que « les métaphores de la nourriture » étaient « chères » à Sarah Kofman 2. En employant elle-même une de ces métaphores par rapport à l'opposition chez Kofman entre écriture philosophique et écriture littéraire-une obsession qui lui était propre, Collin ayant pratiqué l'écriture littéraire à ses débuts pour la délaisser ensuite en faveur de l'essai et y retourner dans les dernières années de sa vie-, la philosophe belge soutient que Sarah Kofman essayait de trouver une « "diététique" située entre boulimie et anorexie » et conclut que cette diététique était « imposssible 3 ». Il pourrait lui être objecté d'emblée que l'image n'est pas très bien choisie du point de vue médical, puisqu'il est certain que boulimie et anorexie sont souvent combinées. Cette (fausse donc) incompatibilité entre deux façons de s'alimenter (ou pas) me semble représentative d'une lecture persistante de Rue Ordener, rue Labat, même par ses lecteurs et lectrices les plus fins, comme Françoise Collin ou Jacques Derrida, qui affirme dans son hommage à Kofman paru dans le numéro spécial des Cahiers du GRIF, faisant référence à un autre texte de l'auteure, « Sacrée nourriture 4 » : « La petite Sarah se trouve prise, et pour la vie, entre les excès d'un "il faut manger" de la mère et le "il ne faut pas tout manger" du père 5 ». Le récit de Kofman semble en effet appeler à une lecture que j'appellerai

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en