Πετροκόλαπτον ἔπος : dialecte et langue poétique dans les inscriptions versifiées crétoises

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2020

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Alcorac Alonso Déniz, « Πετροκόλαπτον ἔπος : dialecte et langue poétique dans les inscriptions versifiées crétoises », Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, ID : 10670/1.ldfpnl


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S’étendant du ve siècle av. J.-C. jusqu’au ve siècle de notre ère, le corpus crétois d’inscriptions en vers est constitué, d’une part, de quelque 120 épigrammes (pour la plupart funéraires et votives) trouvées dans l’île et dans d’autres régions du monde hellénique et, d’autre part, de quelques compositions métriques non épigrammatiques, toutes de thématique sacrée. Dans cette contribution, j’analyse les points communs et les traits spécifiques qui caractérisent la langue de compositions en vers des diverses cités crétoises dès le ve jusqu’au ier siècle av. J.-C. Le nombre d’épigrammes funéraires et votives antérieures à ca 300 av. J.-C. étant très réduit, on ne peut déterminer avec certitude si les poètes préféraient composer dans leur dialecte local, quoique les dialectalismes ne soient pas évités. Les épigrammes de la période hellénistique offrent, à une exception près, une langue très standardisée et peu innovante par rapport aux modèles bien établis du genre littéraire, le choix des formes linguistiques locales étant ponctuel et asystématique. En revanche, les textes crétois appartenant à d’autres traditions poétiques sont plus perméables à l’influence des variétés dialectales locales.

The Cretan corpus of verse inscriptions consists of some 120 epigrams (mostly funerary and dedicatory) found on the island and in other regions of the Greek world, as well as of a few non-epigrammatic metrical compositions related to sacred matters. In this paper I study the common points and specific features that characterize the language of verse compositions of the various Cretan cities from the 5th down to the 1st century BCE. Since the number of funerary and dedicatory epigrams previous to ca 300 BCE is very small, there is no possibility to determine with certainty whether poets preferred to compose mainly in their local dialect (though dialectalisms are not avoided). Hellenistic epigrams offer, with only one exception, a highly standardized and poorly innovative language with regard to the established paradigms of this literary genre; they also exhibit a punctual and asystematic choice of local linguistic forms. Conversely, Cretan texts belonging to other poetic traditions are more permeable to the influence of local dialectal varieties.

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