Le registre trivial dans les Moralische Schildereyen (1749-1752) de Johann Michael von Loen : entre Molière et La Bruyère ?

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2017

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Catherine Julliard, « Le registre trivial dans les Moralische Schildereyen (1749-1752) de Johann Michael von Loen : entre Molière et La Bruyère ? », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.lhchnb


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Résumé De Fr

Die Moralischen Schildereien (1749-1751), Schriften von Johann Michael von Loen, die bisher von der Kritik wenig beachtet wurden, sind vielfältiger Natur und beinhalten moralische Porträts in der Tradition der Caractères von La Bruyère, Porträts von wirklichen Gestalten und auch Schilderungen von Höfen oder Ländern in der Tradition der Reiseberichte. Trotz des ernsten Anspruchs des Verfassers enthalten diese Texte eine triviale Ebene : Insofern sind sie ein sprechendes Beispiel für die Verbindung "hoher" und "niederer" Komponenten. Die vorliegende Untersuchung zielt darauf ab, zunächst die verschiedenen Aspekte dieser trivialen Ebene zu verdeutlichen, die auf die Moliersche Posse verweisen (possenhafte Gestalten, die Puppen ähnlich sind, Logik der Übertreibung, groteske Mimik, komische Szenen). Anschließend stellt der Beitrag den Bezug zu La Bruyère her, den die neuere französische Forschung mit der burlesken Tradition und der Commedia dell'arte verbindet (tierische Dimension der Gestalten, kontrastierende Paare). Schließlich befasst sich die Studie mit der vielfältigen Funktion des Trivialen innerhalb dieser Texte : Unterhaltung, Instrument sozialer Kritik, Mittel politischer Entmystifizierung, Einverständnisstrategie mit dem Leser, reflexive Absicht, Intensivierung der moralischen Botschaft.

Les Moralische Schildereien (1749-1751), textes de Johann Michael von Loen jusqu'ici peu étudiés par la critique, sont de nature composite et recèlent des portraits moraux dans la tradition des Caractères de La Bruyère, des portraits de personnages réels et aussi des descriptions de cours ou de pays dans la tradition des récits de voyage. En dépit du propos sérieux de l'auteur, ces textes contiennent une veine "triviale" : ils sont donc un exemple éloquent de conjonction des styles "haut" et "bas". L'étude cherche à cerner les différentes facettes du registre trivial qui renvoient à la farce moliéresque (personnages bouffons, semblables à des pantins, logique de la démesure, gestuelle grotesque, saynètes comiques). Elle établit ensuite des connexions avec La Bruyère que la recherche récente relie à la tradition burlesque et à la commedia dell'arte (dimension animale des personnages, diptyques contrastés). La contribution s'interroge enfin sur la fonction polymorphe dévolue au "trivial" au sein de ces textes : divertissement, instrument de critique sociale, vecteur de démystification politique, stratégie de connivence avec le lecteur, dessein réflexif, amplification du message moral.

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