Apodictic discourse and Sanskrit humanism in "L’Inde classique, Manuel des études indiennes," IX.5 (Mathematics)

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2024

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Satyanad Kichenassamy, « Apodictic discourse and Sanskrit humanism in "L’Inde classique, Manuel des études indiennes," IX.5 (Mathematics) », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.llocp1


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Résumé En Fr

We elucidate the references in the section on mathematics written by Jean Filliozat for the Manuel des Études Indiennes (EFEO, 1953/1985), of which the third volume, that would have contained a bibliography and much more, never appeared. In the process, we show that Filliozat’s text is, like many Indian mathematical texts, an apodictic discourse that may be fully explicated by analysis even though it appears elliptic at first sight. Filliozat closely follows his sources but organizes them to refute claims against on the originality of Indian Mathematics. The results are confirmed by the examination of other works by Filliozat. Cutting-edge sciences were part and parcel of Sanskrit humanism, unlike Renaissance humanism. Similarly, Indological discourse was and remains part of the belles-lettres and should be analyzed accordingly.

Nous identifions les œuvres auxquelles fait allusion la section sur les mathématiques que Jean Filliozat a écrite pour le Manuel des Études Indiennes (EFEO, 1953/1985) ; le troisième volume, qui aurait en particulier comporté une bibliographie générale, n’est jamais paru. Nous montrons que le texte de Jean Filliozat est un discours apodictique qu’on peut expliciter par une analyse, bien qu’il semble elliptique à première vue. Il est en cela comparable aux textes mathématiques indiens qu’il présente. Si son texte suit de près ses sources, il les organise de manière à réfuter des attaques contemporaines sur l’originalité des mathématiques indiennes. Ces résultats sont confirmés par l’examen d’autres textes de Jean Filliozat. Tout comme les sciences les plus avancées faisaient partie de l’humanisme sanscrit, le discours des indianistes fait partie des belles-lettres et, à ce titre, peut être analysé par les méthodes de la philologie.

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