L'éthique de Madeleine Delbrêl pour le service social : vulnérabilité et justice

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2008

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Vie sociale

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Anne Langlois, « L'éthique de Madeleine Delbrêl pour le service social : vulnérabilité et justice », Vie sociale, ID : 10670/1.lsydm9


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Madeleine Delbrêl puise son éthique professionnelle à trois sources : ses croyances chrétiennes, ses idées sur la nature de la femme et son expérience du terrain c’est-à-dire de la vulnérabilité et de la souffrance des individus mais aussi des injustices sociales. Selon elle, l’être humain a un besoin vital d’attachement et une société vraiment humaine doit allier la fraternité à la justice. La grandeur des assistantes sociales réside dans leur courage et leur compétence pour développer des relations d’aide au quotidien. Aujourd’hui on ne peut manquer de rapprocher ses vues des éthiques du souci de l’autre, ou éthiques du care issues de l’ouvrage fondateur, In a Different Voice de Carol Gilligan (1982). Mais Madeleine est plus soucieuse de considérations concrètes et de conseils efficaces que de théories. On se demandera toutefois si le don de soi constant est exigible dans la vie professionnelle et si seules les femmes doivent assumer un tel « héroïsme sans fanfare ».

Madeleine Delbrêl’s ethics for social services : vulnerability and justiceMadeleine Delbrêl drew her professional ethics from three sources: her Christian beliefs, her conception of the nature of women, and her practical experience, not only of people’s vulnerability and distress, but also of social injustice. According to her, human beings have a vital need to ‘belong’, and a really human society must combine brotherly spirit with justice. The greatness of social workers resides in their courage and their ability to bring solutions to everyday family predicaments. In today’s context, her views can be compared to the ethics of concern for others, or the ethics of Care, as described in the founder text, In a Different Voice, by Carol Gilligan (1982). But Madeleine is more concerned with practical considerations and helpful support, than the theory behind it. It can rightly be asked however, if continuous self-sacrifice can be demanded from a professional person, and if such “unheralded heroism” should be the prerogative of women alone.

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