Deux générations de musiciens au XVIIIe siècle: la famille Dobet de Chartres à Châteaudun, 1713-1839

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2012

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Sylvie Granger et al., « Deux générations de musiciens au XVIIIe siècle: la famille Dobet de Chartres à Châteaudun, 1713-1839 », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.lv4uhe


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A father, his two sons and his daughter: four musicians over two generations, from the 18th century to the beginning of the 19th. Their destinies interlinked within a Chartres/Blois/Orleans triangle, with Châteaudun at the heart of it. Their paths followed the various possibilities then open to professional musicians. On the one hand, liturgical music in the service of the Church, from early childhood, with a choir-school formation, to old age, barring accidents. On the other hand, profane music, through a combination of teaching (harpsichord), composing, and serving the social elites. And also, for the daughter, the discreet life of an organist who did not leave her parents' home. The Revolution changed their lives, sharply putting an end to the two sons' careers, in the Church for one, in the fashionable circles of society for the other, and bringing them back to Châteaudun. There they played the organ of the Temple of Reason, before taking an active part in the post-Concordat cultual reconstruction. A "six-handed" inquiry in diverse sources has brought to life a family of obscure, though active, musicians, representing what was the cultural background of the provinces of modern France.

Un père, ses deux fils et sa fille : quatre musiciens sur deux générations du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle. Leurs destins s'entrecroisent dans un triangle Chartres/Blois/Orléans, dont Châteaudun serait le cœur. Leurs itinéraires déclinent les principales possibilités alors offertes aux professionnels de la musique. D'une part la musique liturgique au service de l'Église, dès l'enfance grâce à la formation maîtrisienne, et sauf accident jusqu'au grand âge. D'autre part la musique profane, par l'alliance de l'enseignement (clavecin), de la composition, et du service des élites sociales. Ainsi que, pour la fille, une vie d'organiste tissée dans la discrétion, sans s'éloigner du foyer parental. La Révolution fait dévier ces trajectoires, coupant net les carrières des deux fils et les ramenant à Châteaudun, où ils tiennent l'orgue du temple de la Raison avant de participer activement à la reconstruction cultuelle post concordataire. Une enquête " à six mains " dans des sources diversifiées, pour reconstituer une famille de musiciens obscurs et pourtant actifs, représentatifs de ce qu'était le tissu culturel des provinces de la France moderne.

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