The Aesthetics of Mirrors in Ray Bradbury’s Short Crime Story “The Very Gentle Murders”

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2 avril 2024

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Lisa-Marie Carpentier, « The Aesthetics of Mirrors in Ray Bradbury’s Short Crime Story “The Very Gentle Murders” », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.lvmu8e


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Résumé En Fr

There is no trace in the critical works devoted to Ray Bradbury of the short crime story “The Very Gentle Murders,” written by him in the late 1940s and published in 1996 in the collection Quicker Than the Eye. Yet, even if the short story may seem simple because of its clear resolution and its realistic appearance, Bradbury’s originality is very much visible in his use of a second dimension deeply embedded into the narrative structure, which combines both mirrors and the carnival tradition. While echoes and repetitions appear frequently in the narration and in the descriptions, ultimately, the central force behind the mirroring apparatus leads back to the protagonists themselves and the mirroring in their relationship, which is the cause of numerous deaths. The imagery of reflecting mirrors invades not only language, actions, and the protagonists’ physical appearance, but also the personalities of the characters themselves and their murderous wishes. This article intends to show the influence of a structure revolving around the aesthetics of mirrors which plays on the ambiguity between reality and imagination.

On ne trouve pas trace dans les travaux critiques consacrés à Ray Bradbury de la nouvelle “The Very Gentle Murders”, écrite vers la fin des années 1940 et publiée en 1996 dans le recueil de nouvelles intitulé Quicker Than the Eye. Pourtant, bien que la nouvelle puisse paraître simple par son dénouement sans ambiguïté et sa facture réaliste, l’originalité de Bradbury est bien présente dans la mise en place d’une dimension parallèle au sein de la narration, combinant structure en miroirs et recours à la tradition carnavalesque. Si les effets d’échos et de répétitions apparaissent fréquemment dans la structure narrative et dans les descriptions, la force centrale derrière ce mécanisme de miroirs apparaît en dernière instance reliée aux protagonistes eux-mêmes et à leur couple « miroir » qui provoque de nombreux décès autour de lui. Les jeux de miroirs réfléchissants envahissent à la fois le langage, les actions, les apparences physiques des personnages, mais également les personnalités et desseins meurtriers des protagonistes. Cet article tente de démontrer l’influence, sur la nouvelle de Bradbury, d’une structure tournée autour d’une esthétique des miroirs, laquelle joue sur l’ambiguïté entre la réalité et l’imaginaire.

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