Del documento al monumento: la defensa de la Transición en Anatomía de un instante de Javier Cercas

Fiche du document

Auteur
Date

2022

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Lucas Merlos, « Del documento al monumento: la defensa de la Transición en Anatomía de un instante de Javier Cercas », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.lw65zm


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In Anatomía de un instante, J. Cercas inserts himself into the historical and cultural debates surrounding the transitional legacy by proposing an approach based on an ambitious synthesis between literary truth and historical truth, although the story is presented overall as a rigorous narrative with an evident documentary motivation. Even so, we argue that this account is based above all on a singular and testimonial relationship with the audiovisual archive of the 23-F coup, which conditions the narrative construction and confers on Adolfo Suárez an essential, ungraspable and sacred dimension. In this sense, J. Cercas is less a writer-historian than a writer-witness who sees what the Transition was through the behaviour of A. Suárez. The narrator’s gaze is one that promotes a vision that magnifies and monumentalises a great man of the Transition, a way of re-actualising the founding myth of the current Spanish democracy.

Dans Anatomía de un instante, J. Cercas s'inscrit dans les débats historiques et culturels sur le legs transitionnel. Pour ce faire, il adopte une approche fondée sur une synthèse ambitieuse de la vérité littéraire et de la vérité historique, même si son récit se présente globalement depuis le sceau d'une narration rigoureuse et documentaire. Cependant, nous soutiendrons que le récit se base avant tout sur un rapport singulier et testimonial avec l'archive audiovisuelle du coup d'État du 23 février 1981. Ce rapport conditionne la construction du récit et confère à Adolfo Suárez une dimension essentielle, insaisissable et sacrée. En ce sens, J. Cercas est moins un écrivain-historien qu'un écrivain-témoin qui voit dans le comportement d'A. Suárez ce que fut la Transition. Le regard du narrateur promeut ainsi une vision qui fait d'une élite de la Transition une figure exemplaire et monumentale, de manière à réactualiser le mythe fondateur de l'actuelle démocratie espagnole.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en