L’Allemagne, entre isolement et globalisation

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Anne-Marie Le Gloannec, « L’Allemagne, entre isolement et globalisation », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.lx0mi7


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À trois reprises ces deux dernières années, l’Allemagne a été tentée par l’abstention ou y a succombé : en mars 2011 au Conseil de Sécurité, le gouvernement allemand s’est abstenu de voter la résolution 1973, suivant le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie ; ensuite il a décidé d’abandonner l’énergie nucléaire sans consultation aucune de ses partenaires européens ; et au début de la crise grecque, la chancelière allemande a hésité longuement avant de participer à un premier plan de sauvetage. L’abstention de l’Allemagne a soulevé des critiques, à l’étranger et dans le pays. Une partie de la classe politique, le SPD avec des allées et venues, les Verts, avec détermination, et bon nombre d’intellectuels ont pris fait et cause pour l’Europe : on fustigeait une Allemagne isolationniste, tentée par un nouveau Sonderweg, par référence à la voie particulière entre Est et Ouest qu’elle suivit au xixe siècle et au début du siècle dernier1 ; on dénonçait une Allemagne tiède ou passive, alors qu’il y a peu elle paraissait trop puissante. Le paradoxe de l’Allemagne en Europe n’a-t-il pas toujours été celui d’être à la fois trop puissante et trop faible pour diriger l’Europe ?

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