Ways of Knowing in Left-Behind Places: Methodological and Theoretical Implications Générer des savoirs dans les territoires laissés pour compte : enjeux méthodologiques et théoriques En Fr

Résumé En Fr

In the learning processes ahead of action within planning, it is common for stakeholders to face barriers to inclusion and we contend that these barriers have both procedural and epistemic dimensions. The research takes a step back from formal statutory consultations of planning to look for alternative ways of fomenting knowledge, in a way that is respectful towards those who do not feel legitimacy of voice within governance processes.This paper will reflect upon experiences from participatory research projects conducted in Dunkirk (France) and the Alzette-Belval border region (Luxembourg-France). We ask how different forms of knowledge can be assembled in contexts where both economies and local governance are in need of reform. Part of our approach is to develop participatory methods involving practitioners and citizens, in a way for them to learn with one another.

Les acteurs en charge des procédures de consultation publique en amont des stratégies d’aménagement sont souvent confrontés à des obstacles à l’inclusion des populations concernées. Nous formulons l’hypothèse que ces obstacles prennent des dimensions procédurales et épistémiques. Cette contribution mobilise plusieurs expériences de projets participatifs menés à Dunkerque et au sein de l’agglomération transfrontalière Alzette-Belval (Luxembourg-France) pour proposer des moyens alternatifs de générer des connaissances d’une manière respectueuse de celles&ceux qui ne se sentent habituellement pas légitimes à participer. Nous nous demandons comment différentes formes de savoirs peuvent être assemblées dans des contextes où économie et gouvernance locale sont en transformation. En prenant du recul par rapport aux procédures de consultation réglementaire, nous développons des méthodes participatives impliquant les praticien·nes et les citoyen·es, de manière qu’ils apprennent les un·es des autres.