Valérie Schafer, chargée de recherche à l’Institut des sciences de la communication du CNRS retrace son parcours en technologies de l’information et de la communication

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23 novembre 2016

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Valérie Schafer et al., « Valérie Schafer, chargée de recherche à l’Institut des sciences de la communication du CNRS retrace son parcours en technologies de l’information et de la communication », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.mbyjuw


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Après une terminale au Lycée Louis-le-Grand à Paris, Valérie Schafer intègre une prépa littéraire à l’École nationale des Chartes. Le latin se relève plus une passion qu’une vocation, elle s’oriente alors vers une maîtrise d’histoire ancienne où elle fera un mémoire sur l’histoire des femmes dans l’Antiquité. Après un entretien avec l’historien Alain Corbin, elle bifurque vers un DEA d’histoire contemporaine avec une thèse sur les télécommunications sous la direction du Professeur Pascal Griset à Paris IV Sorbonne. Attirée par la pédagogie, elle prépare les concours de l’enseignement en parallèle de sa thèse, et obtient le Capes à 22 ans. Elle sera enseignante d’histoire-géographie pendant dix ans et garde un excellent souvenir de cette période. Elle passe l’agrégation en interne et rentre en 2009 à l’IUFM de Paris en tant que PRAG (Personnels enseignants du second degré affectés dans le supérieur) avant de réussir le concours du CNRS en 2010. Elle explique son parcours professionnel par le hasard des rencontres et cite les personnes avec qui elle a collaboré: Yves Bouvier, Muriel Le Roux, Laurence Monnoyer-Smith, Cécile Méadel, Louise Merzeau, Dominique Wolton et son duo de recherche avec Benjamin Thierry avec qui elle publie en 2012 Le Minitel. L’enfance numérique de la France. Huit ans après sa thèse soutenue en 2007, elle passe son HDR, en raison de fortes incitations et d’un désir de faire évoluer sa carrière. Son dossier, Une histoire de convergence, Les technologies de l’information et de la communication depuis les années 1950, porte sur l’épistémologie, l’histoire des sciences et des techniques. Elle mène simultanément sa recherche pour le CNRS, et l’écriture des travaux pour l’habilitation. Elle évoque son tâtonnement intellectuel en ce qui concerne l’élaboration du plan, mais avouera qu’après ce cheminement, la rédaction ira relativement vite. Elle insiste sur la position adoptée dans son égo-histoire, davantage centré sur la réflexion que dans l’introspection, dans un souci de pudeur. Si elle reconnaît qu’elle a dû sacrifier du temps sur la plan familial pour préparer son HDR, elle conclut sur la satisfaction tirée de cet exercice, qui lui a permis de mûrir une réflexion, et lui a donné envie d’explorer d’autres voies. En 2016, elle reçoit le prix de la recherche de l’Ina THEQUE pour son ouvrage original, Une histoire française du Web des années 1990. Actuellement, elle est chargée de recherche à l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC). À travers l’apport des SIC et des STS, elle travaille en interdisciplinarité, abordant l’archéologie des médias, la sémiologie, l’épistémologie tout en gardant sa rigueur d’historien dans son rapports aux sources. Concernant son statut, Valérie Schafer se considère plutôt chercheuse qu’historienne et s’interroge sur cette étiquette d’historien, titre qu’elle préfère réserver à ceux qui ont marqué la discipline. Elle se questionne sur l’évolution du métier dans le futur, notamment sur les sources numériques. A titre personnel, elle ressent une plus grande utilité sur le plan social en dispensant des unités d’enseignement, c’est pourquoi elle a repris des séminaires sur les TIC. Elle collabore à différents projets de recherche: pour l’ANR Web années 90, Archives sauvegarde attentats Paris (ASAP), avec le groupe de recherche européen RESAW, et dirige le pôle Trajectoires du numérique dans son institut.

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