1998
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Mireille Dufrêne et al., « Épidémiologie de la tularémie dans le monde. Essai de synthèse bibliographique », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/63618
La tularémie atteint de nombreuses espèces qui y sont plus ou moins sensibles, dont l’homme. Elle n’a été décrite que dans l’hémisphère Nord. Les animaux les plus sensibles sont les lièvres et les lapins : ils servent ainsi de vecteurs de la maladie. Les espèces moins sensibles comme les rongeurs dont la niche écologique comprend l’eau, tels certaines espèces de campagnols, les castors et les rats musqués constituent des vecteurs et des réservoirs permettant le maintien des foyers d’endémie. Les tiques jouent également à la fois le rôle de vecteur et de réservoir.