Récit de vie d'un communiste marseillais né en 1922 qui a participé à des actions sociales dans les bidonvilles de Marseille entre 1956 et 1962

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Je vous le raconte volontiers parce qu'on ne me l'a jamais demandé... : récits autobiographiques de français en Algérie, au Maroc, en Tunisie dans les années 1930 à 1962

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Kheira Berrekama et al., « Récit de vie d'un communiste marseillais né en 1922 qui a participé à des actions sociales dans les bidonvilles de Marseille entre 1956 et 1962 », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.mgvj7d


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Jacques Jurquet, marseillais a 32 ans en 1954. Son éducation, son parcours (résistant ayant côtoyé des soldats maghrébins, marié à une juive apatride) font qu'il se sent fondamentalement anticolonialiste. Ce militant affirmé donne beaucoup de détails sur la constitution des réseaux des porteurs de valises et nomme de nombreuses personnalités françaises et algériennes ayant participé à l'indépendance algérienne. Membre du parti communiste, c'est à partir de 1956 et après sa rencontre avec sa seconde femme (Baya Bouhoune, algérienne emprisonnée en France), lors d'une réunion de membres d'extrême gauche, qu'il décide de participer à des actions sociales dans les bidonvilles de Marseille : il distribue de la nourriture auprès des femmes et mères de militants algériens du FLN et contribue aussi à des projets d'alphabétisation. Jacques s'intègre davantage dans les bidonvilles et aide à monter la garde avec les hommes lorsque des militants pro OAS commencent à perpétrer des attentats en France dès 1959. Durant ces années de guerre, il est surveillé de près par la police française ainsi que par les services spéciaux du FLN voulant s'assurer qu'il mène correctement ses distributions au sein du bidonville. Il précise qu'il encourait moins de risques car il ne transportait pas d'armes et n'aidait pas directement les membres du FLN. Baya, sa future femme, affiliée au FLN, mène des activités parallèles plus dangereuses (accompagnement en Suisse d'orphelins algériens, soutien apporté aux mères et femmes de soldats français ayant refusé de tirer sur des Algériens). Tout au long de l'entretien, il précise qu'il est anticolonialiste mais qu'il n'est pas anti français ou anti pied-noir puisque sa femme a côtoyé beaucoup de pieds-noirs en Algérie. Il a été le seul français, à Marseille, à effectuer des actions sociales dans les bidonvilles, les autres communistes se refusant à faire cela.

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