L’implantation des aires protégées au vietnam : quels impacts pour les populations locales ? Une étude de cas dans la province de Lâm Đồng

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2008

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[VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 8 no. 3 (2008)

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Steve Déry et al., « L’implantation des aires protégées au vietnam : quels impacts pour les populations locales ? Une étude de cas dans la province de Lâm Đồng », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.mnpslm


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À partir des années 1960, le Vietnam, comme d’autres pays en Asie du Sud-Est, a amorcé la mise en place d’un réseau d’aires protégées, l’objectif étant d’assurer la conservation des écosystèmes forestiers et certains sites d’une grande valeur environnementale, historique ou culturelle. Toutefois, les forêts d’Asie du Sud-Est restent les plus densément habitées de la planète. La mise en place de parcs nationaux ou de réserves naturelles contribue à bouleverser le rapport au territoire des populations affectées : avec les nouvelles règles, les populations locales doivent ajuster leur mode de vie, le plus souvent en le transformant complètement. L’hypothèse qui constitue la ligne directrice de cet article s’articule comme suit : en Asie du Sud-Est, et particulièrement au Vietnam, la mise en place d’aires protégées contribue à marginaliser les populations qui habitent près ou sur le territoire où se situe l’aire protégée. Le parc national Bi Ðoup-Núi Bà, province de Lâm Đ?ng au Vietnam, sert d’étude de cas.

Since the 1960s, Vietnam, as many others Southeast Asian countries, started the implementation of a protected area network. The objective was to ensure conservation of forest ecosystems, as well as of certain sites of great environmental, historical or even cultural value. But, Southeast Asian forests are the most densely inhabited in the world. Delineating national parks or natural reserves contributed to the upheaval of territorial relations where populations were affected: with new rules to follow, livelihoods needed to be adjusted, most of the time by transforming them completely. The hypothesis that articulates this article states that, in continental Southeast Asia, particularly in Vietnam, the construction of a protected area network contributes to the marginalization of populations inhabiting near or inside territories considered for protection. Bi Doup – Nui Ba national park, in Lam Dong province of Vietnam, is used as a case study.

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