1 juin 2022
http://hal.archives-ouvertes.fr/licences/publicDomain/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Nadia Smaili, « La littérature grise et sa relation avec la loi organique de l'information 1982-1990-2012 2891 -2881 -1121 », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.mr3vb6
Les lois et les reformes visant l’exercice et l’activité de l’information, ont pour but la satisfaction des «consommateurs d’information» ainsi que de mettre à l’abri l’industrie médiatique à travers des lois qui promeuvent des avancées dans tous les domaines et aussi dans le domaine scientifique, technique et technologique. Ce à quoi nous jugeons utile d’attirer l’attention sur un point de l’information non attribué à la littérature grise. Nous venons par cette analyse de la loi portant le N 12-05 du 18 safar 1433 correspondant au 12 Janvier 2012 relative a l’information, soumettre à l’attention des responsables de la commission juridique du parlement ainsi qu’aux conseillers juridiques des universités algériennes, les difficultés et handicaps que rencontre la majeure partie des chercheurs algériens quant à l’accès aux informations contenues dans les documents de la littérature grise. Notre intervention est basée sur une réalité vécue par les acteurs de la production scientifique toutes catégories confondues, et quel que soit leur statut: public et privé. Cette réalité réside en la non considération de la littérature grise par les institutions de l’État. Ce qui induit de beaucoup sa méconnaissance dans l’élaboration des lois de l’information. Et c’est justement, cette méconnaissance ou omission, qui ont fait que les clauses de les loi sus-citées, n’ont prévue aucune mention ni article sur l’information à caractère scientifique et académique contenue dans les documents de la littérature grise. Notre action, s’inscrit dans le cadre de «la garantie de l’acte de gestion de la littérature grise» ainsi que «l’acte de la recherche scientifique», qui lui est pendant, une garantie à travers un texte juridique traduisant une libération et un confortement de la recherche en général. L’un ne peut aller sans l’autre. Elle vise à rendre «la relation de travail» des acteurs potentiels de la recherche plus souples et moins contraignante.