Perfectissima Femina

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2 juin 2023

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Milagros Navarro Caballero, « Perfectissima Femina », Ausonius Éditions, ID : 10670/1.mrf76l


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À Rome, l’idéal de la femme était celui de la perfectissima femina, “la plus parfaite des femmes”, celle que décrit Sénèque à travers sa tante Helvia, qui fut l’épouse d’un seul homme, qui vécut toujours dans la discrétion de son foyer et qui risqua sa vie pour sauver la dépouille de son mari. Ce sont donc les vertus domestiques qui faisaient des matrones romaines des femmes d’excellence, tandis que les affaires publiques étaient réservées aux hommes qui géraient les cités et l’Empire. Or, la péninsule Ibérique offre à cette règle sociale une remarquable série d’exceptions. Là, malgré leur exclusion théorique de toute responsabilité politique, certaines dames, celles de l’élite au sens large, ont occupé la sphère publique pendant les deux premiers siècles et demi de notre ère. En dehors de toute revendication, elles ont joué un rôle de premier plan comme actrices d’une vie privée qui devait s’exposer au grand jour, parce que la famille était devenue l’un des piliers de la reconnaissance publique des hommes. Même si elles n’ont eu qu’un prestige par procuration, elles ont su par-là entrer dans l’Histoire, la leur, celle que raconte ce livre.

El ideal de la mujer romana era el de la perfectissima femina, tal como describe Séneca a su tía, quien fuera la esposa de un solo hombre, que vivió de forma discreta ocupándose únicamente de su hogar y que arriesgó su vida para salvar los restos mortales de su esposo. Así pues, las matronas romanas se convertían en mujeres de excelencia gracias a las virtudes domésticas, mientras que los asuntos públicos estaban reservados a los hombres, que regían las ciudades y el Imperio. Sin embargo, la Península Ibérica ofrece una serie de extraordinarias excepciones a esta regla. A pesar de su teórica exclusión de toda responsabilidad pública, algunas damas, que podemos considerar como miembros de la élite en sentido amplio, ocuparon la esfera pública durante los doscientos cincuenta primeros años de nuestra era. Sin ver en ello reivindicación alguna, dichas mujeres jugaron un papel destacado como actrices de una vida privada que debía ser expuesta públicamente, en un momento en el que la familia se había convertido en uno de los pilares de la reputación pública de los hombres. A pesar de que ellas solo obtuvieron un prestigio por procuración, consiguieron entrar de este modo en la Historia, la suya, la que narra este libro.

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