Des coolies aux Chinois d'outre-mer : La question des migrations dans les relations sino-américaines (années 1850-1890)

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2006

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Éric Guerassimoff, « Des coolies aux Chinois d'outre-mer : La question des migrations dans les relations sino-américaines (années 1850-1890) », Annales. Histoire, Sciences Sociales, ID : 10670/1.n1yhx2


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Le traité Bayard-Zhang marque un tournant dans l’approche chinoise de la question migratoire dans les relations entre la Chine et les États-Unis d’Amérique. À partir de 1885, les demandes vigoureuses et répétées des ministres chinois à Washington au sujet des indemnités à verser aux victimes des émeutes anti-chinoises tranchent nettement avec l’attitude plutôt conciliante de l’empire Qing vis-à-vis des États-Unis concernant l’émigration. Cette convention se distingue également par les échanges qu’elle a suscités en Chine, non seulement parmi les fonctionnaires concernés ou intéressés par cette question, mais aussi entre l’administration et les émigrés. L’article s’efforce de souligner le rôle de ces divers acteurs chinois dans la définition de l’émigration qui est ébauchée en Chine au cours des années 1880. Cette perspective amène à mettre en valeur les origines politiques de la conceptualisation de l’émigré par le gouvernement impérial, assez souvent négligées au profit des ressorts économiques et financiers qui animent la vision utilitariste de ces processus.

Coolies and the refuse of imperial protection Chinese opposition to Sino-American emigration Treaty Bayard-Zhang (1888-1894) Bayard-Zhang Treaty is a watershed in the Sino-American relations on immigration. This article evaluates Chinese records in dealing with immigration controversy during the period 1888 through 1894, reviewing Zhang Yinghuan’s active role in the definition of migration policy for China. Although such many historians call the Bayard-Zhang Treaty a “fiasco”, Chinese minister done his best under the given circumstances. But in Guangdong, for the first time, a relatively broad spectrum of Chinese businessmen, coolies and others organised popular opposition to the new treaty and US Chinese exclusion laws. This article provides a Chinese internal approach of this emigration issue, based on these Chinese actors viewed through the discussions about the Bayard-Zhang Treaty. It suggests an emerging conviction of political grounds versus economic and financial ones in Chinese imperial emigration policy’s making process during the late nineteenth century.

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