Le relativisme épistémologique dans la science-fiction contemporaine

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2007

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Hugues Chabot, « Le relativisme épistémologique dans la science-fiction contemporaine », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.n42kdf


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Depuis une trentaine d'années, le champ d'investigation de l'histoire, de la philosophie et de la sociologie des sciences a été profondément modifié. Sous l'impulsion des travaux de David Bloor et de Harry Collins en Grande Bretagne, de Bruno Latour en France, les questions, les objets et les méthodes de ce qu'il est maintenant convenu d'appeler les " études de science " (science studies) conduisent à porter un regard nouveau sur l'activité scientifique. Ces recherches considèrent la science comme culturellement et socialement déterminée. Les théories mais aussi les preuves scientifiques seraient traversées de part en part par des valeurs issues de la société. Les tenants de cette approche ajoutent que si un tel constat peut surprendre, voire choquer, c'est que la vision classique de la science véhiculée par l'épistémologie et l'histoire des sciences serait contaminée par le scientisme, l'idéologie issue des milieux scientifiques qui attribue spontanément à la science universalité et vérité. À l'opposé de ces analyses, les défenseurs d'une philosophie, d'une histoire et d'une sociologie dédiées à l'élucidation des conditions de la rationalité et de l'objectivité scientifique dénoncent le relativisme épistémologique des études de science. Selon eux, le danger principal de ce programme de recherche résiderait dans l'axiome selon lequel tout se vaudrait sur le marché des connaissances scientifiques, réduites à des croyances partagées localement puis imposées à tous à l'issue de luttes d'influence.

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