King Minos' hood and venereal disease in antoninus liberalis Le phallus à deux coups ou le "préservatif" du roi Minos En Fr

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28 juin 2022

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Arnaud Zucker, « Le phallus à deux coups ou le "préservatif" du roi Minos », HAL-SHS : histoire, ID : 10.47245/archimede.hs02.ds1.06


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Résumé En Fr

The first mention of a kind of condom (made of goat's bladder) appears in a Greek mythographic collection from the Roman period (Antoninus Liberalis’ Metamorphoses). The tool in question appears in fact as a remedy and a trap for reptiles, in a seemingly isolated sequence, within a complex story dealing, as often, with couples, tricks and sexuality. This article attempts to identify the sexual disease from which Minos, one of the heroes of the story, suffers and the functioning of the “hood” that is provided to him as a remedy for his ailment. This "condom", which is part of a subtle erotic tactic, is invented by a character (Procris) whose therapeutic function seems to be improvised, but who has a troubled marital relationship. The story told by Antoninus is both partially consistent with the so-called "tradition" (limited in this case to a few texts) and deeply original. Rather than aiming at a consensual or archetypal version of the episode through parallel texts, we try to grasp the particular scenario followed by Antoninus and the meaning to be given, in his personal version, to the famous “hood” of king Minos.

La première mention d’une sorte de capote (en vessie de chèvre) apparaît dans une collection mythographique grecque d’époque romaine (Les Métamorphoses d’Antoninus Liberalis). L’ustensile en question apparaît en fait comme un remède et un piège à reptiles, dans une séquence apparemment isolée à l’intérieur d’un récit à tiroirs traitant, comme souvent, de couples, de ruses et de sexualité. Cet article tente de cerner la maladie sexuelle dont souffre Minos, un des héros de l’histoire, et le fonctionnement de la capuche qui lui est procurée comme un remède à son mal. Ce « préservatif », qui participe d’une tactique érotique subtile, est inventé par un personnage (Procris) dont la fonction thérapeutique semble improvisée, mais qui a des relations conjugales mouvementées. L’histoire racontée par Antoninus est à la fois partiellement concordante avec ce qu’on appelle « la tradition » (limitée en l’occurrence à quelques textes) et profondément originale. Plutôt que de viser à travers les textes une version consensuelle ou archétypique de l’épisode, on tâche de saisir quel est le scénario particulier suivi par Antoninus et le sens à donner, dans sa version personnelle, à la capote du roi Minos.

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