Quelques éléments d’histoire sur les particules discursives : entre parties du discours et adjoints à la phrase (grammaires françaises 17ème-19ème siècles).

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18 décembre 2014

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Bérengère Bouard, « Quelques éléments d’histoire sur les particules discursives : entre parties du discours et adjoints à la phrase (grammaires françaises 17ème-19ème siècles). », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.n5gmxv


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La question de l’étude des « particules discursives » dans les grammaires anciennes est typiquement une question anachronique pour l’historien des sciences du langage, et donc difficile à traiter. Ceci parce que d’une part, il n’existe pas à proprement parler de catégorie « marqueur discursif », ou « particules de discours » dans les grammaires de l’Âge classique, d’autre part, la notion de « discours » (au sens de mise en fonctionnement de la langue par le locuteur) n’est pas conceptualisée. Dès lors, la position de l’historien peut être de deux types : soit il recherche dans les grammaires du passé les catégories du récent, et dans ce cas-là il ne pourra qu’être confronté à leur absence, soit il recherche ce qui est dit des marqueurs à valeur discursive, dans des systèmes de description autres, et souvent à propos d’autres objets, notamment en repérant dans les exemples traités des formes que nous classons aujourd’hui dans les marqueurs discursifs. La seconde solution semble préférable car elle offre des perspectives d’analyse, du point de vue des données et de l’interprétation, plus riches. Cette communication a consisté à relever ce qui est dit sur les particules discursives dans un corpus de grammaires françaises du 17ème au 18ème siècle. Les commentaires sur le rôle discursif de certains mots ou groupes de mots apparaissent à deux occasions privilégiées : lorsqu’il est question de catégoriser les unités lexicales, c’est à dire lorsqu’il s’agit de fonder l’appartenance d’un lexème à une catégorie grammaticale ou à une de ses sousclasses, dans notre cas il s’agit surtout des interjections, des adverbes voire des « particules » (on verra ce que les grammairiens rangent sous cette étiquette), lorsque le grammairien décrit la structure de la proposition et nomme les différentes fonctions logicosyntaxiques des groupes par rapport au verbe ou dans l’énoncé, dans notre cas c’est la fonction d’ « adjoint » qui donne parfois lieu à des analyses énonciative ou métadiscursive, sans pour autant que les marqueurs discursifs soient thématisés en tant que tels.

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