Villards‐d’Héria (39) « Champ des Tras » : sondage entre le sanctuaire du Pont des Arches et les hospitalia. Rapport d’opération de sondage, deuxième année de triennale du PCR Villards‐d’Héria ‐ 2021

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31 décembre 2021

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Rebecca Perruche et al., « Villards‐d’Héria (39) « Champ des Tras » : sondage entre le sanctuaire du Pont des Arches et les hospitalia. Rapport d’opération de sondage, deuxième année de triennale du PCR Villards‐d’Héria ‐ 2021 », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.nd869e


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La première campagne de sondage sur le site du Champ des Tras, a concerné une fenêtre de 88 m² seulement, entre le sanctuaire gallo-romain de Villards-d’Héria et les « hospitalia », des bâtiments annexes plus au nord fouillés entre 1969 et 1973 par J.-L. Odouze. Elle nous a révélé la présence de deux bâtiments maçonnés dont l’organisation et l’extension avaient pu être déterminées par des campagnes préalables de prospections géophysiques. Le premier édifice n’a été repéré que par un tronçon de mur mais il semble former un grand bâtiment rectangulaire s’étalant vers l’ouest. Sur son flanc oriental, il apparaît limité par une série de colonnes disposées en enfilade sur de gros blocs de calcaire. Le second bâtiment, de plus petitetaille, a pu être exploré de façon plus complète. De forme quadrangulaire, les quatre murs en grande partie récupérés délimitent une simple pièce d’à peine 10 m². Son plan et son emprise spatiale ne sont pas sans rappeler les structures identifiées comme des chapelles à simple cella, aménagées dans certains sanctuaires gallo-romains ou aux bords des voies romaines. La découverte le long de l’un des murs du bâtiment d’un dépôt monétaire et de céramiques, daté a priori du milieu du IIe siècle, mais bouleversé par les récupérations postérieures, pourrait permettre de soutenir cette hypothèse. Si l’emprise limitée de la fouille n’a pas permis de saisir la fonction précise du bâtiment principal (publique ? domestique ? cultuel ?), cette opération apporte des informations précieuses concernant l’aménagement et l’occupation des espaces périphériques en relation avec le sanctuaire du Pont des Arches. Elle a aussi permis de préciser la chronologie d’édification et d’occupation des deux édifices dégagés, concentrées sur un temps relativement court aux alentours du milieu du Ier siècle après J.-C. et d’appréhender les modalités de leur abandon définitif, probablement dans la première moitié du IIe siècle pour le premier et un peu plus tardivement pour le second, au milieu du IIIe siècle

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