Pas de chrysanthèmes pour le ‘sentiment national’

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Sophie Duchesne et al., « Pas de chrysanthèmes pour le ‘sentiment national’ », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.ndwckp


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Résumé Fr

En 1996, Nonna Mayer regrettait que la sociologie française ait peu analysé ce qu’elle désigne comme « le sentiment national ». Depuis lors, les travaux en langue anglaise sur l’identité nationale (national identity), observée à partir des individus, se sont multipliés, mais ils ont trouvé peu d’écho dans les sciences sociales françaises. En revanche, la production historienne sur la mémoire, saisie à l’échelle privilégiée de la nation, s’est largement développée en France à partir des années 1980 au point de constituer l’essentiel des réflexions qui se donnent l’identité nationale pour objet. Ce texte tente d’explorer la manière dont le « sentiment national », en tant qu’il serait saisi empiriquement, à l’échelle de l’individu, pourrait autoriser un lien entre identité et mémoire, lien présupposé mais rarement vérifié par les historiens, et permettrait ainsi d’engager à nouveau des travaux sur ce même objet, largement évité par les sociologues.

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