La grève des instituteurs et institutrices de la Seine de 1947

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2005

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Robert Hirsch, « La grève des instituteurs et institutrices de la Seine de 1947 », Le Mouvement Social, ID : 10670/1.nh1r65


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A l’automne 1947, en même temps qu’un mouvement gréviste dans le pays, se déroule une grève de deux semaines des instituteurs et institutrices de la Seine pour le reclassement de la fonction enseignante. Le syndicat national (SNI) ne les suit pas et leur demande d’interrompre leur mouvement. Sa direction n’est pas d’accord avec les grèves animées par les communistes au niveau national. La section de la Seine du syndicat, appartenant à la même tendance, poursuit cependant son action malgré l’opposition des instances nationales. Elle ne parvient pas à élargir le mouvement en province et à d’autres secteurs de l’Éducation nationale. Au bout de deux semaines, avec peu de résultats, les militants de la Seine reprennent le travail. En refusant de choisir entre les deux tendances qui vont scissionner en décembre 1947 (la majorité de la CGT et la tendance Force ouvrière), ils ont ouvert la voie à l’autonomie, pour laquelle les syndicalistes enseignants se prononcent au printemps 1948.

The primary school teachers’strike of the Seine county in 1947. In autumn 1947, during a strike movement throughout the country, primary school teachers in the Seine county went on strike for two weeks for the regrading of the teaching profession. The National Union (SNI) did not back them up and asked them to put an end to their movement. Indeed, the leadership disagreed with the strikes stirred by the communists on a national level. Nevertheless, the Seine local activists, who shared the same viewpoint as the communists, carried on with the strike in spite of the national leaders’ opposition. Yet, the Seine group failed to spread the strike in the other parts of France and to other sectors of public education. After two weeks, since they had achieved very little, the Seine activists went back to work. They refused to opt for either one or the other trend which were to split in December 1947 (the CGT majority and the FO minority), thus paving the way for autonomy, which is to be voted by the teachers in spring 1948.

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