La prise de decision de lancement d’alerte : quels cadres theoriques pour les Sciences de Gestion ?

Résumé Fr En Es

Un ensemble de chercheurs s’accorde à penser que le courant de la prise de décision de lancement d’alerte est encore en construction pour comprendre comment les cadres intermédiaires se positionnent dans la divulgation du secret des mauvaises pratiques rencontrées dans la gestion des organisations concrètes (Jones, 1991 ; Valentine et Hollingworth, 2012). La théorie de l’Ethical Decision Making (EDM), issue des travaux de Rest (1983, 1986), Trevino (1986) et Jones (1991), présente des apports intéressant à la fois les parties prenantes externes, l’organisation et l’individu face à des situations dilemme. Ce modèle très souvent considéré à portée psycho-sociale présente l’intérêt de pouvoir décrire les fondements de la prise de position de l’individu au sein même de l’organisation et par extension auprès des parties prenantes externes dans un ensemble de contextes supposé être exhaustif. Cependant, la fécondité de ce courant théorique ne doit pas occulter ses points de faiblesses, notamment opératoires dans le champ des sciences de gestion. L’objet de cet article a justement pour sujet d’explorer les principales modalités opératoires déjà exploitées, les points de faiblesses et proposer une articulation autour de courants théoriques connexes dont l’objet est d’éclairer le processus de lancement d’alerte des organisations.

A group of researchers agrees that the whistleblowing decision-making trend is still under construction to understand how middle managers position themselves in disclosing the secret of bad practices encountered in the management of concrete organizations. The theory of Ethical Decision Making (EDM), resulting from the work of Rest (1983, 1986), Trevino (1986) and Jones (1991), presents interesting contributions to both external parties, the organization and the individual facing dilemmas. This model, very often considered psycho-social in scope, has the advantage of being able to describe the foundations of the individual’s position within the organization itself and by extension with external parties. However, the fertility of this theoretical current should not obscure its points of weakness, particularly operational in the field of management sciences. The purpose of this article is precisely to explore the main operating methods already exploited, the points of weakness and to propose an articulation around complementary related theoretical currents whose purpose is to shed light on the ethical control of organizations.

Un grupo de investigadores coincide en que la corriente de la toma de decisiones de denuncia de prácticas irregulares está aún en construcción para entender cómo se posicionan los mandos intermedios a la hora de revelar el secreto de malas prácticas encontradas en la gestión de organizaciones concretas (Jones, 1991; Valentine y Hollingworth, 2012). La teoría de la Toma de Decisiones Éticas (TDE), que procede de los trabajos de Rest (1983, 1986), Trevino (1986) y Jones (1991), presenta aportaciones de interés para los grupos de interés externos, la organización y el individuo enfrentado a situaciones dilemáticas. Este modelo, que muy a menudo se considera de alcance psicosocial, tiene la ventaja de poder describir los fundamentos de la posición del individuo dentro de la organización y, por extensión, con las partes interesadas externas, en un conjunto de contextos que se supone exhaustivo. Sin embargo, la fecundidad de esta corriente teórica no debe ocultar sus puntos débiles, en particular en el ámbito de las ciencias de la gestión. El propósito de este artículo es precisamente explorar los principales métodos operativos ya utilizados, así como sus puntos débiles, y proponer una articulación en torno a corrientes teóricas afines cuyo objetivo sea arrojar algo de luz sobre los aspectos conceptuales y operativos de la gestión.