Le port d’Acapulco, escale sur le chemin de l’Asie

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25 octobre 2016

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Delphine Tempère, « Le port d’Acapulco, escale sur le chemin de l’Asie », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/e-spania.25999


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Résumé Fr

Acapulco joue à l’époque coloniale un rôle déterminant entre l’Asie, l’Amérique et l’Espagne ; c’est une escale obligatoire sur le chemin de l’Asie, c’est le port asiatique de l’Amérique. De Séville à Veracruz, des côtes mexicaines à Mexico, de la capitale de la Nouvelle Espagne à Acapulco, les informations, les marchandises et les hommes circulent afin de rejoindre les Philippines. Acapulco est en effet le seul port autorisé en Amérique afin de se rendre à Manille grâce à la liaison maritime de la Nao de China qui emprunte les voies océaniques du Pacifique. Tous les ans, lors de la foire annuelle, des marchandises chinoises, japonaises et philippines y sont vendues, mais des hommes en provenance d’Asie voire de l’Inde portugaise y débarquent également. Acapulco occupe une place singulière dans le système de communication des Castillans, et l’on se demandera dans ce travail si cet avant-poste représente une frontière entre les Amériques et l’Asie ou, au contraire, un maillon décisif de la chaîne de communication américano-asiatique des Espagnols. Étudier l’un des ports américains de la Monarchie permet non seulement de s’interroger sur l’articulation de ses réseaux de communication, mais également d’analyser les différents types de circulations (commerciales, humaines, religieuses) qui s’établissent alors entre l’Asie, l’Amérique et l’Europe.

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